Lors de la visite des Catacombes de Paris : Arpentez des tunnels creusés au Moyen-Âge et explorez la face plus sombre de celle que l’on surnomme la Ville Lumière. Les catacombes de Paris étaient à l’origine une partie des anciennes carrières de Paris, reliées entre elles par des centaines de kilomètres de galeries. Puis, lorsque les cimetières de la ville se remplirent, les catacombes devinrent le lieu de sépulture de centaines de défunts. Pour que vous puissiez en apprendre davantage sur l’histoire de ce lieu pas comme les autres, des audio-guides en français, en anglais, en allemand et en espagnol sont mis à votre disposition.
Les Catacombes de Paris sont ouvertes de 10h à 20h30, vous trouverez toutes les informations pratiques dans cette page dédiée.
La visite dure environ 1 heure et si vous voulez entrer sans attendre, cliquez ici pour l’astuce afin d’éviter 2 heures de queue.
La visite des catacombes de Paris en 3 étapes :
- les carrières,
- l’ossuaire,
- puis la galerie éducative.
1ère partie de la visite des catacombes : la descente aux carrières
C’est parti ! pour la descente de l’escalier de 130 marches en colimaçon. Descendez en dessous des égouts, plus bas que le métro, sous la ville…
Cela mène à environ 25 mètres sous terre, vers des couloirs longs et étroits. On avance tels des explorateurs dans ces dédales, au rythme de l’audio guide, je vous le conseille.
Les catacombes de Paris renferment autant des pages de notre histoire que de superstitions. On parcourt un certain nombre de galeries qui suivent les tracés des rues de Paris, et l’on est déjà dans l’ambiance des catacombes. Nous suivons une sorte de fil d’Ariane dessiné au plafond. 😉
Après de longs couloirs et de servitudes, nous débouchons sur “l’Atelier”. C’est ce que l’on appelle les anciennes carrières de pierre calcaire. D’ici partent de nombreuses autres galeries, mais elles sont closent par des grilles. Un couloir en pente douce permet d’accéder aux niveaux inférieurs.
Le passage grandiose dit des « doubles carrières » précède l’ossuaire. On découvre aussi des sculptures taillées dans la pierre, au long d’une galerie nommée Port-Mahon. On peut consulter des panneaux explicatifs tout au long de la visite. A partir de 1786, on a vidé tous les cimetières parisiens qui étaient proches des églises pour placer leurs ossements dans les catacombes… c’est vous dire : 6 millions de personnes ! Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des catacombes, consultez cette page.
2ème partie : bienvenue à l’ossuaire
La visite de l’ossuaire débute avec un panneau gravé : « ARRIERE ! C’EST ICI L’EMPIRE DE LA MORT »… pas très rassurant.
Nous passons une étroite porte d’entrée et débouchons dans cet endroit mythique, au milieu de tous ces ossements parisiens. Vous verrez tout cela est assez bien rangé, trié par provenance et par date : c’est noté sur de grandes plaques gravées.
L’avancée est impressionnante avec par endroits des ossements sur 30 m de profondeur.
Vous pourrez découvrir ici toutes sortes de salles insolites comme par exemple cette rotonde réalisée en 1810 pour y recueillir les eaux de la nappe phréatique : « la fontaine de la Samaritaine » portant l’inscription :
Quiconque boit de cette eau aura encore soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura point soif dans l’éternité…
Bien d’autres lieux insolites sont à découvrir tout au long de ce parcours de plus de 1,5 km, à travers ces lumières sombres et cette atmosphère humide.
3ème partie : vers la sortie
En se dirigeant vers la sortie, vous passez dans une ultime galerie, sous une voute spéciale car elle fait suite à un éboulement souterrain. Pas de panique ! la voute a été stabilisée par du ciment afin d’en montrer les couches géologiques qui surmontent les carrières, très coloré et très pédagogique.
Il faudra emprunter un escalier colimaçon de 83 marches pour de regagner la surface, au 36, rue Rémy-Dumoncel, Attention ce n’est pas au même endroit que l’entrée !
C’est une superbe visite insolite de Paris, et beaucoup de personnes ignorent encore que la visite des catacombes de Paris est possible.